stuquer

stuquer [ styke ] v. tr. <conjug. : 1>

• 1893; au p. p. 1842; de stuc

♦ Enduire de stuc (opération du stucagen. m.). — P. p. adj. « Les colonnes, stuquées et polies, jouaient le marbre à s'y méprendre » (Gautier).

● stuquer verbe transitif (de stuc) Revêtir de stuc.

stuquer

v. tr. TECH Enduire de stuc.

⇒STUQUER, verbe trans.

Souvent au part. passé. Revêtir ou décorer de stuc. Un vaste corridor, stuqué en façon de marbre, où l'on avait peint les îles Mascareignes, reliait le jardin à la cour (TOULET, J. fille verte, 1918, p. 19). C'était un appartement d'une beauté qui ne se décrit pas et d'une richesse qui s'envie (...). Il y avait par chance une cheminée de marbre stuqué laide ce qui permettait qu'on les plaignît un peu d'habiter en compagnie de cela (P. QUIGNARD, Le Salon du Wurtemberg, 1986, p. 279).

Prononc.:[styke]. Étymol. et Hist. 1842 au part. passé (E. AUBERT, in Les Français peints par eux-mêmes, Province, t. 3, p. 337 ds QUEM. DDL t. 12); 1893 stuquer (DG). Dér. de stuc; dés. -é, -er.

stuquer [styke] v. tr.

ÉTYM. 1893; p. p. adj., 1842, D. D. L.; de stuc.

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♦ Enduire de stuc. ⇒ Stucage.

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stuqué, ée p. p. adj.

♦ || Décoration stuquée, en stuc.

0 Les colonnes, stuquées et polies, jouaient le marbre à s'y méprendre, et la lumière y coulait en longues larmes brillantes.

Th. Gautier, Voyage en Russie, I, XIX (1867).

Encyclopédie Universelle. 2012.